lundi 21 février 2011

Le 23 février, évitez Requiem pour une tueuse



Le gros raté de la semaine c'est bel et bien ce film, Requiem pour une tueuse, le premier de Jérome Le Gris. Mélanie Laurent et Clovis Cornillac se foutent complètement de nous s'ils pensaient qu'on ne verrait pas à quel point leur jeu est grossier et mauvais...

 


Le synopsis: Lucrèce, tueuse à gages passionnée d'opéra et en quête d'une nouvelle vie, accepte une dernière mission. Spécialiste de l'usage de poisons, elle doit faire disparaître un chanteur lyrique qui menace les intérêts d'une multinationale. 


Elle est engagée comme soprano pour un spectacle, "le Messie" de Haendel, auquel sa cible doit participer. Seulement voila, l'amour s'en mêle... Pour compliquer le tout, le contre-espionnage français, informé de ce contrat, envoie Rico, ancien du Service Action, pour s'infiltrer dans l'orchestre, démasquer et "effacer" tous ceux qui en veulent à Alexander Child.

 
L'avis: LA-BO-RIEUX. Ce film qui ne mérite pas d'être catalogué comme thriller, est le premier long métrage de Jérôme Le Gris. Et c'est surtout une sorte de Navarro modernisé et vraiment pas réussi. Avant d'aller plus loin, il faut reconnaître au jeune réalisateur de grandes qualités de mise en scène, malheureusement ça s'arrête là. Ici on est pas là pour vendre un film à tout prix ou pour faire de simples publicités.

 
L'écriture et le scénario sont mauvais, trop évidents parfois, pas assez poussés, complètement incroyables d'autres fois. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi les acteurs ont accepté de tels rôles. Le film essaie de lancer des références à Tarantino, à Hitchcock ou encore à Besson (Nikita) , malheureusement dans le fond rien n'est comparable. On assiste vraiment à de grossiers enchainements de situations improbables.

 
Mélanie Laurent essaie de bien faire , Clovis Cornillac se prend pour un James Bond sensible, et est surtout très drôle malgré lui, Tchéky Karyo manque d'éclat... Et tous les personnages sont à la fois solitaires, froids, peu convaincants si bien qu'aucun d'entre eux ne s'en sort mieux que les autres et tous contribuent au fiasco qu'est ce film.
Du coup la musique tient le rôle principal, mais ne réussit pas à élever le médiocre niveau.


Si seulement le film se prenait moins au sérieux, en fait l'ambition est telle que la plupart des scènes et tous les personnages principaux ne sont pas crédibles du tout. Il aurait fallu une bonne dose de dérision, d'humour peut-être, et surtout d'HUMILITE!

Le spectateur ne s'y trompera pas! Rien ne peut retenir son intérêt plus de deux minutes, ce mauvais cluedo est une bonne grosse galéjade dont il faut se passer! Il faut éviter de toute évidence ce médiocre nanar sur fond de chants lyriques...



dimanche 20 février 2011

Toi, moi, les autres, en salles le 23 février

                                                    



Vous avez adoré Tout ce qui brille? Vous adorerez Toi, moi, les autres. Une petite comédie musicale, fraiche, sans prétention, qui ne se prend pas pour ce qu'elle n'est pas!

Le synopsis: Gab a une vie rangée : une fiancée, un mariage en préparation, une famille aisée. Leïla ne s’autorise pas à vivre la sienne : des études de droit, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt… Alors lorsque Gab renverse le petit frère de Leïla, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour qui va se heurter violemment à la réalité. 



Tina, la plus proche confidente de Leïla est sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière et se fait arrêter. Alors que le monde de Leïla s’effondre, Gab est prêt à tout pour elle, même à s’opposer à son père, préfet de police. Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?…

 


L'avis: L'histoire est facile, simple, et on dénombre plusieurs clichés tout au long du film et pourtant, c'est une vraie bonne surprise. Forcément avec ce casting on s'attendait a un film purement commercial, faussement drôle et ridicule. En fait on trouve plutôt une comédie musicale gentillette, rafraichissante et accrocheuse.


 

 Le jeux des acteurs très vivant ne peut que nous ravir, on sent vraiment qu'ils ont pris plaisir à tourner. Le casting est certes beau et jeune mais il est surtout compétent. Benjamin Siksou est très convaincant, Cécile Cassel et Leïla Bekhti sont superbes comme toujours.

 
 
Le soucis du film c'est son côté pseudo revendicateur. Les problèmes des sans papiers et des expulsions par exemple sont appuyés par des paroles fortes comme celle de Balavoine, mais quand certains y voient un vrai sens politique, d'autres y voient une grosse blague ou des raccourcis fatigants. La blague de trop est peut-être le « Quand il y en a un ça va.... » on aurait en effet pu s'en passer, c'est un peu comme « l'inflation » de Rachida Dati, on a assez entendu de crétins la ressortir un peu partout.



 Puis les personnages sont trop clairement définis (d'un côté une fille d'immigrés de l'autre un fils de préfet de police). C'est légèrement manichéen, mais il faut passer outre et se focaliser sur la bonne humeur, sur le divertissement et sur quelques scènes très sympa comme celle du contrôle d'identité.

Les scènes de danse et de chant sont également très réussies. Tout le casting s'est surpassé et a beaucoup travaillé pour réaliser ces scènes en particulier Cécile Cassel qu'on apprécie énormément.   



Pour conclure, c'est une belle petite histoire, sur fond de comédie musicale, avec quelques messages plus ou moins politiques. Simple, mais pas simpliste, malgré quelques clichés, on passe un très bon moment!!

Un come-back après une pause plus ou moins méritée



J'ai décidé après une longue pause de quatre mois, de revenir, et de me tenir à trois ou quatre critiques par semaine. On verra bien si je tiens l'engagement. En attendant j'espere que tout le monde est allé au cinéma. Ces dernières semaines des bombes telles The green hornet, Le discours d'un roi, Black Swan ont cartonné sur nos écrans. On a également pu voir des bonnes grosses arnaques comme Au delà ou encore Somewhere, et même des insultes au cinéma du style Rien à déclarer ou The Tourist... 


Tout cela est désormais terminé, il est temps de faire les bons choix! Je vais donc tacher de bien vous conseiller et de vous éviter des merdes sans nom qui pourraient vous rendre violents.